Les aventures de Radisson de Martin Fournier

Tome 2: Sauver les Français

Dans ce deuxième volet du récit, Radisson complète son évasion avec les Hollandais de Fort Orange et traverse l’atlantique à bord du Zeelhaen. On décrit les marins Hollandais du 17e siècle comme les meilleurs marins au monde. Leur navire traverse une tempête meurtrière qui emporte le capitaine. La description de la vie à bord du bateau me rappelle Le grand marin et j’ai particulièrement aimé ce passage. On présente le port d’Amsterdam comme le point de pivot du commerce naval européen à cette époque, avec une concentration de richesse inouïe.

Radisson est prêt à tout pour retourner en Nouvelle-France et y retrouver ses soeurs. Il prête allégeance aux Jésuites qui lui offrent de les aider dans une mission en terre iroquoise. C’est sa chance de revoir ses soeurs et fouler à nouveau le pays de sa famille adoptive chez les Agniers (Mohawks).

Son équipage longe les côtes françaises pour le laisser au port de La Rochelle. Durant son court séjour en France, Radisson constate les affres de la guerre civile qui rongeait le royaume durant tout le 17e siècle (Guerres de Quatre-Vingts Ans et de Trente Ans).

Radisson remonte la Loire avec une gabarre et son capitaine. Il cherche brièvement sa mère dans les ruines d’une bourgade ravagée par les soldats.

La guerre fait toujours rage avec les Iroquois. Pendant son absence, Fort Trois-Rivières a perdu 30 habitants dans une embuscade et l’avenir de la colonie est incertain. À son retour à Trois-Rivières, une paix fragile règne entre les Français et les Iroquois. Cependant c’est une alliance honteuses pour plusieurs colons car les Iroquois continuent la guerre avec les anciens alliés Hurons et Algonquins des Français tout en profitant d’une accalmie du côté Français.

Une expédition Jésuite est levée pour établir un fort au coeur du pays Iroquois. C’est Radisson qui prépare les vivres et les canots pour un établissement de 100 hommes loin de toute civilisation européenne.

Évocation du paradis perdu, d’une terre remplie d’arbres à noix, de chênes et gibier et de cours d’eau débordants de poissons.

Le continent était en guerre avant l’arrivée des Français ou des Hollandais, mais les alliance entre Européens et certaines nations n’ont fait qu’exacerber les tensions.

Le récit nous amène en plein coeur des guerres Franco-Iroquoises entre la Nouvelle-France et l’Iroquoisie.

Destruction de la Huronie par les Iroquois. Adoption de femmes et enfants par les Iroquois. Les hommes sont exécutés.

Confédération des Cinq-Nations iroquoises: Onnontagués, Tsonnontouans, Goyogouins, Onneiouts et Agniers. Les nations Iroquoises étaient divisées sur les termes de leur alliance. les Agniers doivent garder la porte de l’est et contenir les Hollandais, les Onnontagués s’occupent de la porte du nord et des Français.

Villages de deux mille habitants dans des maisons longues, ceinturées de champs des trois soeurs: maïs, haricot et courges.

La paix ne durera qu’une année et les Français découvrent le plan des Iroquois de les exécuter au printemps, une fois qu’ils auront tiré le maximum de ces derniers (réparation des armes à feu par l’armurier et le forgeron, traite).

Radisson réussit par sa ruse à déjouer les Iroquois. Ils se sauvent au printemps sur des radeaux de fortunes et remontent le fleuve des Grands-Lacs jusqu’à Montréal sans jamais s’arrêter de peur que les guerriers Iroquois ne les rattrapent.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-N%C3%A9erlande




Par Philippe St-Jacques