Chasseurs de têtes de Jo Nesbø

Roger Brown est le meilleur chasseur de têtes de la Norvège. Sa renommée est sans faille et il est prêt à tout pour la maintenir. En appliquant des méthodes interrogatoires du FBI (Imbau, Reid et Buckley) il décèle les failles de ses candidats mais surtout obtient la confidence des oeuvres d’art en leur possession. Pour financer son train de vie élevé, Roger Brown dérobe les toiles de maîtres chez ses victimes et les revend sur le marché noir. Ses affaires vont bien jusqu’à ce qu’il s’en prenne à un candidat au profil d’apparence parfaite. Rapidement les rôles s’inversent et la proie se révèle être un féroce prédateur.

L’auteur démontre un sens aiguisé du détail en faisant appel à des techniques de meurtre et d’enquête appuyées par ses recherches. Il prend des audacieux détours pour illustrer sa vision de la Norvège dopée aux pétro-dollars, expliquer le fonctionnement du réseau GPS ou même décrire en détail les toiles dérobées par son personnage.

C’est avec le roman Le Léopard que j’ai découvert Jo Nesbø il y a 7 ans. J’avais alors demandé au libraire de la Coop de Polytechnique de me proposer un bon polar scandinave. J’ai littéralement dévoré la brique qui m’a gardé en haleine d’une couverture à l’autre. C’est surprenant que j’aie attendu aussi longtemps pour lire un second livre de ce maître du thriller.

Ma note: 9/10

ISBN: 9-782070-441143

Éditions: Gallimard

Notes de lecture:

  • Inbau, Reid et Buckley, interrogatoire en 9 étapes du FBI
  • Anthropométrie, effets de la taille des personnes, 78% de la communication se fait avec le non-verbal
  • Toiles de Peter Paul Rubens: La chasse aux sangliers de Calydon, le massacre des innocents
  • Autel du Mizuko (enfant d’eau)
  • Curare et poison dans une poire avec une aiguille