Orbites de Martine Audet
Ma deuxième lecture de Audet.
Nous surveillons le temps
l’imparfait du vide
fracturé d’oiseaux
nous n’avons pas de vent
et sans lune qui saurait
qu’il y a d’autres faces
ne faudrait-il parler que du bleu du ciel
de la poigne
de ce bleu
du ciel
en parler éperdument
comme un corps aimant
achèverait nos gestes
à présent que je sais
que l’on peut d’une main
devant les yeux
détruire une montagne
comment ne plus penser à ta voix
Par Philippe St-Jacques