Orbites de Martine Audet

Ma deuxième lecture de Audet.

Nous surveillons le temps
l’imparfait du vide
fracturé d’oiseaux

nous n’avons pas de vent
et sans lune qui saurait
qu’il y a d’autres faces

ne faudrait-il parler que du bleu du ciel
de la poigne
de ce bleu
du ciel

en parler éperdument
comme un corps aimant
achèverait nos gestes

à présent que je sais
que l’on peut d’une main
devant les yeux
détruire une montagne
comment ne plus penser à ta voix