Dear deer

Bien que natif de la forêt urbaine et accoutumé à sa trame sonore, l’animal semble pourtant toujours sur un pied d’alerte.

Ses gestes sont imprévisibles et sa logique opaque. Il est seul de sa harde car la vie de troupeau ne l’intéresse guère.

Non pas insécure mais constamment à l’affût du changement, il ne se contente pas de l’immobilisme.

D’un talus à l’autre il détale d’un pas vif et ferme.

On pense l’avoir cerné, qu’il est déjà ailleurs en quête d’une nouvelle aventure.

Je suis le dear deer.




Par Philippe St-Jacques