Camping en roulotte électrique au Parc du Mont-Tremblant
Il s’agit de notre première sortie en famille avec notre roulotte R-POD 178 de Forest River. Le voyage commence par un arrêt à Namur PQ pour récupérer la roulotte qui était stationnée chez André. Une fois la remorque bien attachée, on prend la direction Saint-Jovite pour recharger la voiture électrique dans le stationnement du Super C. On en profite pour faire l’épicerie pendant que la batterie fait le plein d’électrons.
On finit par arriver au Parc National du Mont-Tremblant à la brunante. L’accueil Pimbina est fermé à notre passage mais Patrick, un guide généreux, nous offre un ballot de bois et nous indique comment se rendre au Lac-des-Sables.
Le lendemain on déjeune autour de la petite table dans la roulotte.
On explore les environs sur les sentiers et dans la forêt boréale.
La météo est de notre bord et le ciel se dégage. On en profite alors pour aller se baigner à la plage du Lac-des-Sables. C’est une petite plage de sable et de galets d’environ 1 km. Le fond descend doucement de sorte qu’on peut marcher très loin de la berge. Nos amis ont emmené leur paddle board et nous explorons une crique cachée Henri et moi. Je perds l’équilibre et nous tombons les deux dans l’eau. Les boutons des nénuphars pointent hors de l’eau et s’apprêtent à éclore. Jules creuse dans le sable et obtient sa dose de stimuli.
Nous nous faisons dévorer par les mouches à chevreuil et les maringouins. Jules a par moment 4 mouches sur sa tête et nous avons tous des morsures ensanglantées. Pas étonnant dans ces circonstances que la plage ne soit pas achalandée.
Nous rentrons quand la pluie reprend. Jules et moi marchons autour de l’accueil en attendant son ouverture pour trouver du papier collant afin de cacher les sources de lumière dans la roulotte qui empêchent Jules de dormir la nuit.
La forêt boréale est sublime, croquante, inaltérée par les randonneurs. Un tapis de mousses et de plantes alpines bordent les sentiers. Plus loin s’aventurent mélèzes et sapins avant que la nature ne s’enflamme.
Une fleur aux couleurs orange vif capte mon attention. Ses pigments, probablement des caroténoïdes, la font contraster violemment avec le reste du tableau.
On mange des hot-dogs au bord du feu sous les abris et marquises. Les deux plus vieux font des niaiseries avec les guimauves.
On défait le campement après la deuxième nuit car les orages tonnent et on annonce de la pluie toute la journée. Henri continue sa tournée des modules de jeux sur la route.
Les progrès de Jules
Jules m’a surpris de plusieurs façons cette fin de semaine. Il s’est aventuré seul dans les bois et a réussi à marcher debout longuement malgré les obstacles et embûches en se tenant sur les troncs avec sa main. Il a également exploré seul les alentours du campement sans trop s’éloigner comme s’il était conscient de la distance maximale à respecter des adultes. Lorsque le terrain devenait trop accidenté ou lorsqu’il voulait s’éloigner, il attrapait ma main pour m’inviter à l’accompagner, ce que je fis avec plaisir.
La sociabilité de Henri
Henri pour sa part s’est révélé un grand campeur et organisait le jeu avec ses amis Arthur et Alice. Il s’est tout de suite mis à fabriquer une cabane de rondins à notre arrivée. Il porte très bien son surnom de “Brin de nature” et nous allons l’inscrire dans les scouts à l’automne.
Autonomie de la voiture électrique avec une remorque
La tesla Y a consommé 371 Wh/km en moyenne sur 331 km, ce qui correspondait aux dires des autres électromobilistes, soit entre 350 et 400 Wh/km avec une remorque de camping. On peut donc s’attendre à pouvoir faire 200 km entre chaque recharge.
Par Philippe St-Jacques