un érable de pépinière
Cet érable japonais de la variété Acer palmatum var dissectum “Tamukeyama” a été acheté dans un centre de rénovation à la fin de l’été à prix de liquidation.
automne 2014
Voici l’arbre à ses débuts comme bonsaï.
Les quelques branches étaient toutes trop longues et peu ramifiées. Elles ont été rabattues près du tronc pour rebâtir la charpente.
printemps 2019
Puisque l’arbre manquait de branches dans le bas, trois branches furent greffées au moyen de la méthode par insertion. Un trou est percé avec une perceuse et une mèche à bois d’un diamètre légèrement supérieur au greffon.
La branche est délicatement insérée dans le trou. Attention à ne pas abimer les bourgeons.
Une fois la branche bien positionnée, on empêche tout mouvement en insérant des brindilles du même arbre dans l’espace restant. En plaçant des noeuds près du tronc on s’assure de pouvoir construire la future branche à partir de bourgeons à sa base.
Les deux ouvertures du trou sont scellées avec du mastic cicatrisant. La branche est ligaturée pour lui donner de la rigidité. En redressant l’extrémité on augmente la vigueur de la pousse.
automne 2019
Cinq ans plus tard on commence à observer une ramification détaillée. Il reste encore énormément de travail à faire pour augmenter le nombre et la finesse des terminaisons. Une seule des trois greffes du printemps a survécu. Je vais tenter à nouveau de greffer des branches basses au printemps prochain.
Une vue aérienne permet d’apprécier la disposition radiale des branches. On remarque un déficit de branches d’un côté qui sera corrigé par des greffes.
Par Philippe St-Jacques