la forme literati ou lettré

Mettre en valeur les éléments structuraux de l’arbre: le nebari, la ligne du tronc, des branches principales et le bois mort.
Le feuillage peut être poussé, pas la structure.
La forme lettrée est une forme féminine poussée à sa limite. Il est préférable d’allonger la ligne plutôt que de la compacter.
Ne pas tomber dans le piège de redresser l’arbre.
Éviter toute section de tronc parallèle ou verticale. Rechercher les angles juste avant ou juste après l’horizontalité ou la verticalité.
Créer des espaces positifs et négatifs.
Dans les espaces positifs uniformiser la disposition du feuillage afin de maximiser la fonctionnalité et la vigueur de la végétation.
Créer des espaces négatifs avec les éléments de branches antérieures afin d’accroître l’effet d’âge, par exemple en créant des jins. Ne pas simplement retirer du feuillage car il est limité sur un lettré.
La composition doit être stable physiquement et esthétiquement. Le pot doit tenir en équilibre sans support. La végétation ne doit pas sembler disproportionnée par rapport aux éléments structuraux mis en valeur.
On veut un tronc mince, allongé avec un nebari pas trop imposant. On parle d’un concept féminin.
Ne pas garder trop de branches

Bjorn:

Le lettré est une forme féminine.
Uniformiser la densité de feuillage à travers tout l’arbre.
Redresser les extrémités des branches vers le haut de façon plus prononcée qu’on le ferait pour d’autres formes (shokan ou moyogi par ex.)
Utiliser un tokonoma et des accents pour faire ressortir la délicatesse et les subtilités du lettré.

Par Philippe St-Jacques