Chaenomeles japonica var. Toyo-Nishiki

• Pousse différemment des autres chaenomeles
• 3 couleurs de fleurs (rose, blanc et rouge) sur le même plant. Les fleurs rouges apparaissent sur les vieux individus seulement.
• Une des plus belles fleurs à cultiver en bonsaï
• Tronc plus texturé que les autres Chaenomeles japonica, qui ont un tronc plus lisse

Caractéristiques de l’espèce Chaenomeles

• Substrat: comme les autres feuillus (akadama, chabasaï)
• Ne cicatrise pas bien et prend du temps. Attention à ne pas marquer l’écorce lors de la ligature ou des coupes.
• Retirer le fil 6 à 8 semaines après la pose pour éviter qu’il ne marque.
• Espèce sensible aux nématodes qui s’attaquent aux racines et forment des noeuds. Rempoter à l’automne (septembre ou après les grandes chaleurs, mi-septembre ou fin-septembre) plutôt qu’au printemps et stériliser les outils. Ne pas réutiliser le sol.
• Croissance lente, prend du temps à bâtir un gros tronc.
• Fertiliser agressivement dès l’ouverture des bourgeons en vue de tailler les pousses en juin et défolier partiellement pour obtenir du bourgeonnement intérieur.
• Les feuilles matures (hardened) sont vert foncé et mates. Elles perdent le lustre et la couleur rougeâtre des jeunes feuilles. Quand une pousse a 3 à 5 feuilles matures, l’énergie est positive et on peut effectuer la taille après-pousse et défolier partiellement.
• Espèce à dominance basale comme ls ginkgos. Attention à ne pas trop tailler les têtes car l’arbre peut les faire mourir. Pour les Kabudachi, les forêts, compenser pour la faiblesse des troncs principaux qui reçoivent moins de nutriments que les jeunes arbres en périphérie du tronc. Le centre d’une fôret est plus froid et reçoit moins de nutriments que l’extérieur. Il risque donc de dépérir si on ne compense pas pour ce débalancement architectural.
• Attention à ne pas trop défolier les troncs principaux car cela risquerait de réduire la conduction d’eau et de sucres dans ce tronc et l’arbre pourrait les abandonner au profit des plus petits troncs.
• Cicatrise très mal, utiliser de la pâte cicatricielle qui contient plus d’hormones de croissance. Porter des gants et ne pas toucher avec la peau.
• Fertiliser abondamment les arbres fruitiers (malus, chaenomeles, pyrus, etc) contrairement à des érables ou des hêtres qui peuvent être trop fertilisés. Développer la ramification par la défoliation partielle et la dimension du pot qui limite la croissance.

Défoliation partielle

• Tailler 2/3 des grandes feuilles
• Ne pas tailler les petites feuilles et pseudo-feuilles à la base des grandes feuilles
• Tailler toutes les feuilles, même sur les pousses qu’on veut continuer à allonger
• Ne pas défolier les pièces centrales et dominantes pour redistribuer l’énergie vers les plus vieux tissus et préserver l’architecture

Technique du fil de cuivre enroulé de papier essuie-tout

• Écorce délicate: utiliser du fil d’aluminium ou de cuivre enrobé de papier essuie-tout (pour le cuivre de ga 8 ou inférieur). Découper le papier essuie-tout en lanières de 1 po (1-1/4 max) de large.
• En enroulant le fil de cuivre on obtient le meilleur des deux fils: la rigidité du fil de cuivre et la délicatesse de l’aluminium.
• C’est une technique très utile pour les arbres fragiles.
• Utilisé sur les hêtres, les érables japonais et les chaenomeles qui ont un écorce mince
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